Suite de la soirée ( Heavy) [ Finis]

Attrapant Heavy dans mes bras pour l'aider à se remettre du choc, je la calais contre mon torse pour qu'elle soit plus à l'aise. Ce qui venait de se passer avait l'air de l'avoir remuer.

- Viens on va chez moi.

Depuis le temps je ne l'avais jamais emmenée dans mon appartement. Je n'y allais pas souvent et préférait la salle arrière du Fangtasia qui était bien protégée mais quand j'avais ma nuit de libre je rentrais la bas.
L'appartement était à deux pas du bar et en quelques secondes on se retrouva dedans. Il n'y avait que très peut de fenêtre dans la première pièce et aucune dans la chambre. Il ne fallait pas prendre de risque... Posant Heavy sur le canapé tendrement, j'allais ouvrir les rideaux du salon. D'ici on avait une belle vue sur Shreveport même s'il y avait plus poétique comme ville. Heavy était encore plus pâle que d'habitude, ce n'était vraiment pas bon signe. Soupirant tendrement, je m'assis à côté d'elle et lui caressait le visage.

- Tiens, dis-je en me mordant le poignet pour l'aider à se sentir mieux. Mon sang te fera le plus grand bien.

Je n'avais jamais proposé de mon sang à d'autres vampires. J'étais trop vieux et trop puissant pour gaspiller mon sang ( et donc ma puissance) à n'importe quel vampire. Mais Heavy n'était pas n'importe quel vampire et elle semblait en avoir vraiment besoin.
L'obligeant à boire un peu, je retirais mon bras ensuite alors qu'il avait déjà cicatrisé.

- Tu te sens mieux?

Je repensais à ses bikers du nord et mes yeux redevinrent dur comme de la glace. Je ne les aimaient pas, et j'étais persuadée que leur venue causerait des problèmes. Ils sont incapable de se tenir au règlement et ce qui passait dans les autres zones ne pouvaient passer ici, surtout s'ils s'attaquaient à ma protégée.

J'étais soulagée de la sentir mieux. Quand elle vient se blotir contre moi je ne dit rien et referma mes mains contre elle. Je savais qu'elle sentirait la puissance de mon sang et sentirait ma puissance tout simplement dans les minutes à venir. Bien sur, l'effet ne serait qu'éphémère mais j'espérais qu'elle apprécierait le geste.
Caressant ses cheveux du bout des lèvres je la sentis frémir. Son odeur était douce, sucrée, agréable. Mes crocs sortirent tout seul, ne pouvait retenir l'envie et le désir qui me saisissait. Pourtant je me retint de la mordre, je ne lui avais pas donné mon sang pour lui sucer du sien tout de même. Il restait que le désir était toujours la...
Je laissais mes doigts parcourir ses jambes, doucement, sans hâte. Dehors les lumières de la ville se faisaient moins intense. Il était 00h et les humains commençaient à aller dormir. Nous n'avions plus rien en commun avec eux pourtant je cherchais par moment à me rapprocher de leur sentiments, de ceux que j'avais eu par le passé. En ce moment précis j'aurais aimé pouvoir réagir comme un humain avec Heavy mais je ne savais pas comment faire, comment la réconforter, comment lui dire ce que je voulais, ce que je souhaitais et ce qu'elle souhaitais.
Attrapant Heavy dans mes bras, je m'allongeais sur le grand canapé en cuir noir et l'installa à côté de moi. Attrapant son menton, je l'embrassais doucement, puis plus passionnément, une main sur sa poitrine ( on ne va pas changer les habitudes hein?). Tant pis, je me faisais une petite folie ce soir...

- Je suis content d'avoir fermé le bar au final

-Mhhh, murmurais-je quand elle me traita de vieux pervers.

L'embrassant doucement dans le cou, je descendais doucement vers la poitrine puis m'arretais soudain. L'attente était le meilleur des excitants. Me levant, je l'attrapais par le bras et la tirais vers la chambre. Jetant un regard au ciel je lui dit

- Nous avons toute la nuit, comme pour la faire patienter.

J'éteignit toute les lumières de l'appartement. Notre vue était encore meilleure dans l'ombre alors pourquoi utiliser la lumière?
Arrivé dans la chambre, je la poussais sur le lit, un peu violemment je le reconnais mais tant pis, je n'aimais pas faire dans la dentelle dans ses moments la. Étrangement, il y a encore quelques temps je n'aurais pas imaginé faire l'amour avec Heavy. J'y avais pensé, certes, mais elle s'était toujours opposé à moi. J'aurais pu user de ma force, de mon autorité ou de plein d'autre chose mais j'avais préféré respecter son choix.
Enlevant son haut ( petit haut ce qui était bien plus pratique), je m'allongeais de nouveau à côté d'elle. Caressant son corps d'albâtre, je me dit qu'elle était vraiment très belle... Embrassant son nombril tout en détachant doucement la fermeture de sa jupe, je la sentis frémir de nouveau.
Mes crocs sortis, je sentais l'excitation s'emparer de moi. C'était la bien la première fois que je me sentais vibrer comme ça. Remontant vers sa poitrine puis vers son menton je continuais de l'embrasser doucement jusqu'a revenir à sa bouche.

-Mmhh dis moi ... Pourquoi tu veux de moi ?

Pourquoi se posait-elle toujours autant de questions, je la désirais c'est tout. La rejoignant vivement, je la plaquait contre le lui et lui murmurais de ce taire maintenant. Enlevant mon pantalon en un centième de seconde, je me pressais contre elle en l'embrassant encore et encore. Je l'empêchais de faire le moindre mouvement et je savais qu'elle ne pouvais rien contre ma force et ça me plaisait. Regardant son corps nu d'un oeil appréciateur, je la penetrais soudainement, entamant ainsi les festivités à proprement parlée. L'effet de sa peau contre la mienne était tellement agréable que je me surpris à y prendre plus de plaisir que ce que je pensais. J'avais l'impression que nos corps étaient fait pour se rencontrer. Pour autant, hormis le plaisir, je n'arrivait pas à savoir ce que je ressentais vraiment pour Heavy. Je n'étais toute simplement pas du genre à avoir des sentiments et ceux, même quand j'étais vivant. C'est sur qu'étant un cadavre ambulant c'était encore plus dur qu'avant.
Continuant mes vas et viens, tantôt lent, tantôt rapide, je mêlais mes soupirs aux siens... J'étais bien, voila la seule chose que je pouvais dire.
Plantant mes crocs dans son cou, je fis augmenter l'extase d'un cran. Mêler sexe et sang pour nous autre vampire était la voie directe vers l'orgasme. Ce qui ne tarde pas à suivre d'ailleurs...

Allongé, essoufflé à côté d'elle, empli de bonheur après ce moment d'extase, je l'embrassais une nouvelle fois. Ce baiser dura longtemps mais je finis par me lever, je n'étais pas du genre à rester au lit après. 3h du matin. On avait été performant... Enfilant un peignoir en soir noire que j'avais la, j'en jetait un autre sur Heavy. Son corps était parfait nu mais elle ne pouvais pas passer le reste de la nuit comme ça.

- Met le.

Je regrettais d'avoir dit ça froidement mais tant pis. Haussant les épaules j'avançais vers la cuisine et ouvrit le frigo. J'avais entreposé du sang (humain) qu'on m'avait donné au centre de don. Ses reserves était seulement pour les shérifs mais je consentis à les montrer à Heavy.

- Prend en une, tu a les rhésus écrit dessus, lui indiquais-je en prenant du A négatif.

Sortant sur le balcon, j'y fis signe de me rejoindre. La prenant dans mes bras, je regardais les lumières de la ville.

- Tu vois la tour à l'autre bout de la ville, je peux sentir un SDF qui vient de se faire tuer.

Marquant une pause je repris

- La bas, près du lac, quelqu'un vient de tomber et de s'ouvrir je pense. Il y a du sang en mouvement en tout cas. Je peux sentir tout ce qui se passe dans cette ville, la moindre goute de sang, le moindre mort récent et pourtant je suis incapable de savoir ce que je mois je sens. Je ressens plutôt. Mon ancienneté ne m'est d'aucune aide alors je te pris d'être indulgente avec moi, je n'ai pas l'habitude de m'attacher à quelqu'un.

-Je ne te demande rien !

J'eus un mouvement de recul lorsqu'elle m'hurla cela... Je crois qu'elle ne se rendais pas compte de ce qu'elle me demandais, de l'effort qu'il allait falloir que je fasse pour ne pas devenir dépendant de sa présence. Heavy était la seule personne qui n'avait pas l'air de craindre mes réactions. Elle me connaissait bien pour ainsi dire et elle sait parfaitement que je ne lui ferais jamais de mal...

-Alors comme ça, tu t'attaches à moi... C'est bon à savoir...

L'embrassant pour toute réponse je lui demandais pourquoi pour elle c'était si bon à savoir?

- Pour toi je ne dois être qu'un vampire parmi les vampires de ta liste de conquête.

Je n'avais dit ça particulièrement méchamment, mais j'avais juste dit ce qui me passait par la tête. C'était une des rares personnes avec qui j'osais enlever le masque de pouvoir que j'avais en permanence. Mais n'empeche la question était sincère. Qu'étais-je au juste pour elle? Une autre de ses conquêtes d'une nuit, une manière de se réconforter? Ou était-je plus?

Et puis qu'était-elle pour moi? J'avais toujours évité de trop m'attacher aux gens, surtout aux femmes. Mais je crois que je venais de m'engager trop loin sur le chemin des sentiments que j'avais pour Heavy pour pouvoir faire demi-tour. Tant pis, je prendrais mes décisions au moment venu, je n'étais pas pressés après tout.

M'immobilisant lorsqu'elle eu fini de parler, je ne sus quoi répondre. Tournant mes yeux vers la ville j'aperçus pourtant en coin qu'elle avait baissé les yeux. Lui saisissant le menton, je plongeais mes yeux bleu dans les sien

- Ne baisse jamais les yeux devant moi, tu n'en a pas besoin.

Je n'exigeait pas d'elle le respect que je demandais au autres, je lui permettais beaucoup plus de choses qu'a Pam elle même. Pourtant Heavy n'était pas ma progéniture comme mon amie blonde mais venant de sa part rien de me blesse. C'était comme ça.

- Moi aussi j'ai vécu quelque chose de génial, d'étonnant même je dirais.

Je ne pouvais pas dire plus, c'était hors de ma nature. Me renfermant je posais mes mains sur la balustrade et fixait l'horizon. Le monde avait tant changé depuis le siècle de ma naissance. Je n'étais pas vraiment à ma place et pourtant je me sentais plus à l'aise qu'a l'époque Viking. Ce monde était décadent, perverti, débauché. Les humains nous trouvent si différent mais notre culture n'est pas si éloignée du monde dans lequel ils vivent.
Me tournant vers Heavy, je la fixait de nouveau

-M'aimerait-tu?

J'avais lancé ça, un sourire aux lèvres et d'une voix teintée de rire mais pourtant j'étais bel et bien sérieux. Je voulais savoir. En être sur.

[Dsl je suis pas très bavarde mais pas inspirée pour écrire un pavé]

[Pas grave, ça me convient j'aime beaucoup !^^]

Etonnant... c'était le mot que j'aurais moi aussi employé si j'avais du qualifier ces dernières heures, ainsi que des centaines d'autres d'ailleurs. Les yeux dans le siens, je remarquais pour la première fois avec quelle douceur il me regardait. Il n'avait jamais été Eric Northman le shérif avec moi mais il n'avait jamais non plus baissé sa garde à ce point..

A sa question je tressaillis, comment pourrais-je répondre alors que je ne savais pas moi-même. Son air était détendu mais j'avais compris son jeu, prêcher le faux pour arriver au vrai, il voulait savoir, réellement ce que j'éprouvais pour lui. Mais pourquoi ? Ressentait-il lui même quelque chose ?! Ca ne pouvait pas être possible... Ma réponse se fit attendre et tout en regardant moi aussi la ville à nos pieds je vagabondait dans mon esprit cherchant une réponse satisfaisante qui ne gâcherait pas tout. Finalement, cette sorte de respect, de façon que j'avais de le mettre au dessus de tout le monde... C'était peut-être de l'amour...

Lui tournant le dos délibérément je souris, chose qu'il avait vu à en jugé par le sien.

-Euh... Hum...

Mon caractère m'aurait obligée à lui demander si LUI m'aimait, juste pour contourner mais il semblait l'avoir demandé en premier, même si mon esprit préférait l'oublier pour l'attirer à penser autre chose. Mais je n'avais pas le choix, et puisque c'était la soirée de la sincérité...

-... Ca se pourrait...

Humaine, je suis sûre que j'aurais tellement rougis qu'on m'aurait confondu avec les draps d'Eric mais là, il ne pouvait pas déceler le poids que ce que je venais de dire m'affligeait. J'étais pétrifiée, pour la première fois de ma vie d'être rejetée... Tout semblait m'être acquis, mais je m'étais faite à l'idée qu'Eric était du domaine du surnaturel, du non acquis...

Bon la soirée sembler prêter au confidences pourtant je ne comptais pas m'avancer plus. Hochant la tête je l'embrassais et rentrait dans l'appartement pour jeter la poche de sang vide. M'asseyant sur le canapé je fermais les yeux et respirais profondément. J'avais du mal avec les sentiments c'est tout, il ne fallait pas trop m'en demander mais j'avoue que j'étais surpris par sa réponse, et ce même après la nuit qu'on venait de passer. Je ne l'avais jamais vu avant ce soir comme autre chose qu'une gosse (qu'elle était toujours d'ailleurs comparé à moi), mais après réflexion...


Je n'étais pas fatigué à proprement parlé mais pour la première fois depuis longtemps mes pensées s'emmêler trop ce qui me donnait un semblait de mal de tête.
Je savais que je devais dire quelque chose, maintenant, mais quoi.

- Tu est importante pour moi aussi.

Puis ouvrant les yeux brusquement, je la regardais et murmurais

- Tu n'arrivera pas à me supporter.

J'étais fatigué... Moralement plus qu'autre chose. Je me sentais faible et je n'aimais pas ça.

- Je ne suis pas fait pour toi.

Le moment que je redoutais tant arrivait. Je l'avais blessée, et elle hurlais. Soupirant j'y dit d'un ton des plus autoritaires en lui montrant le canapé à côté de moi

- Viens là

Respirant une nouvelle fois profondément, je la regardais de mes yeux bleus, fixement.

- Tu n'est pas n'importe quoi pour moi. Je te considère comme ma progéniture. Je t'ai quasiment élevé et on vis cote à cote toute les nuits. C'est compliqué pour moi. Et puis tu ne peux pas me demander d'être comme toutes tes autres conquêtes. Tu ne le peux pas!

Me relevant, je me dis que c'était bien la première fois que j'avais autant besoin de bouger quand je parlais à une femme. Partant vers la salle de bain, je me mouillais le visage d'eau fraiche. Même si l'eau était plus chaude que ma peau, cela me fit un bien fou et je me dis que ce qui se passait ce soir était de la pure folie. Je m'étais interdit tout sentiment depuis longtemps et voila qu'une gosse me faisait tourner la tête. Me regardant dans la glace, je constata que j'avais vraiment une sale tête malgré le sang que je venais de boire. Mes crocs sortis était d'une blancheur d'albâtre de même que ma peau. Avec mes cheveux blonds, je ressemblais vraiment à un mort. Et puis, j'en étais un après tout.
Revanant vers le salon, je murmurais

- Tu sais que ce qu'on s'apprête à faire, ce qu'on va devenir l'un par rapport à l'autre changera tout. Tu risque de souffrir. En est-tu consciente? Je te laisse le choix, tu peux faire revenir sur tes paroles et me dire que ce n'était que des émotions d'après sexe.

Me tournant vers elle, je la pris dans mes bras et lui murmura à l'oreille

- Tu fais ce que tu veux et ce que tu pense être le mieux pour toi. Je suivrait ta décision.

Puis posant mon menton sur ma tête, je me mis à respirer doucement. Attrapant sa main je me dirigeais ( de nouveau) vers le salon. Je n'avais jamais autant arpenté cet appartement qu'aujourd'hui...
Je me dit que si elle souhaitait de moi, notre relation risquait d'être mouvementée... Cela faisait trop longtemps que je n'étais pas avec une femme pour être sur de pouvoir me tenir bien. Enfin, elle ferait avec. Chantonnant quelque chose en suédois ancien je m'assis sur le canapé avec l'intention d'y rester jusqu'à ce qu'il soit temps de retourner dans mon cercueil. J'aimais les chansons de mon enfance mais plus personne ne parlait cette ancienne forme en Suède.
Soudain je sentis ma peau picoter. C'était les signes avant coureur du lever de soleil. Je pouvais sentir le soleil presque 30minutes. Heavy devrait dormir ici pour la journée. Heureusement que j'ai toujours deux cercueil de prévu.

-J'espère que l'appartement te plait? Tu va devoir rester ici avec moi, dis-je en montrant la chambre.

Il y avait une planque sous le lit qui caché les cercueil et nous protéger ainsi de tout danger qui pouvait nous menacer lorsque nous étions plongée en sommeil

M'approchant d'elle et de son visage redevenu serein je lui demandais, intrigué:

- Pourquoi devrais-je me plaindre? J'ai tout ce qui me faut. Je suis shérif de cette zone, je suis respecté de tous, et apparemment je viens de me trouver une compagne. Et je suis vieux... rajoutais-je en riant

La tension semblait être un peu tombée pourtant je sentais que des ennuis arrivaient. Essayant de les oublier, je m'approchais un peu d'elle et lui murmurais:

- Le mien doit être assez grand pour nous deux. On se collera un peu l'un contre l'autre.

Je jouait de mes mains sur son peignoir, le trouvant superflue maintenant.

- Magnifique murmurais-je

L'embrassant doucement je l'attrapais contre moi et l'allongeais sur le lit

- On a encore quelques minutes.

Fermant la porte pour ne pas sentir les premiers rayons qui blesseraient Heavy mais que je ne sentirais pas. Nous étions dans le noir mais je pouvais voir ses douces courbes parfaitement. Mes crocs sortirent sous l'effet de l'excitation. Notre dispute semblait oubliée et de nouvelles résolutions prises.
L'embrassant dans le cou, je lui serrais les mains pour qu'elle ne bouge pas.

- Dernière chance, tu ne pourras pas faire marche arrière. M'aime tu? Dis le moi...

Le soleil commençait à percer. Cette nuit était passée rapidement, c'est toujours le cas quand on s'amuse. L'attrapant par la taille pour la soulever du lit, je poussais ce dernier de la main, aussi aisément que si cela avait été une feuille.
En dessous se trouvait une trappe quasiment invisible. L'ouvrant, je montrais à Heavy ma cache

- Personne ne l'a jamais vu.

Moyen simple de dire, tu n'en parle à personne. Même Pam ne savait pas ou elle était. Descendant les marches doucement, la main tenant celle d'Heavy, nous pénétrâmes dans une salle qui faisait la taille de la chambre juste au dessus. Les murs étaient d'un blanc laiteux et il y avait de la poussière sur le sol. Au centre trônait mon cercueil en bois suédois. C'était celui que Godric, mon créateur, m'avait donné après ma résurrection au monde de l'ombre. Il était grand, spacieux. Nous y entrerions tout les deux même cela serait moins confortable que d'habitude.

- Excuse moi pour la poussière. Je n'ai pas l'habitude de recevoir des gens, et surtout pas ma compagne ici. Et ne compte pas sur moi pour faire la poussière...

Ouvrant le cercueil je lui tendit de nouveau la main que je baisait à la manière de l'ancien temps.

-Après vous mademoiselle.

Entrant avec elle dans ce qui nous servait de protection contre la lumière du jour, je l'embrassais jusqu'a ce que nous tombions dans un profond sommeil.